Comment le Facility Management peut contribuer à l’ESG
(photo: murrstock - 123RF) |
L’ESG, qui équivaut à « Environmental, Social and Governance », et plus particulièrement l’aspect durabilité, pour lequel les Facility Managers ont un rôle important à jouer, fut le sujet d’un débat en ligne, dirigé par Peter Ankerstjerne, président du conseil d’administration mondial de l’IFMA et Chief Strategy Officer chez Planon. Les engagements ESG (« Environmental, Social and Governance ») qui entrent en vigueur en 2023, obligent le Facility Management à bien se préparer. « L’ESG sera une priorité absolue pour le Facility Management au cours des années à venir », a expliqué Peter Ankerstjerne en introduction. « La durabilité n’est pas ce qui se passe ailleurs, mais bien ce qui doit se passer partout ».
« Les bâtiments sont responsables de 39% de la consommation d’énergie mondiale, et par conséquent, d’une grande part des émissions de CO2 », poursuit Dean Stanberry. Ce dernier possède plus de 20 ans d’expérience dans le Facility Manegement et la gestion du portefeuille Real Estate. Il est en ce moment second vice-président de l’IFMA Global Board of Directors et membre de l’U.S. Green Building Council. « L’impact des bâtiments sur la durabilité a de nombreuses facettes. La construction en elle-même peut déjà faire une différence considérable, parce que la production de béton et d’acier s’accompagne d’émissions de CO2. C’est toutefois la phase d’utilisation du bâtiment qui a le plus gros impact environnemental, non seulement en raison de la consommation d’énergie, mais aussi d’eau… ».
Le Facility Management et le Real Estate doivent embrasser plus de technologies, utiliser et comprendre des données. A partir de là, il faut réfléchir à la source, à la fiabilité et à la précision de ces données. Il n’y a pas que le volume des données qui compte ; la qualité de celles-ci est également déterminante dans la prise des bonnes décisions. Il n’est pas rare que l’on se demande d’où doit provenir le budget nécessaire à la durabilisation. Une réponse peut être trouvée dans l’amélioration de l’efficacité de l’exploitation. « Dans le bureaux, le plus grand potentiel d’économies en termes d’émissions de CO2 se situe dans encore et toujours dans les techniques HVAC et l’éclairage », explique Dean Stanberry. « Les entreprises de production doivent surtout analyser leurs processus, qui consomment souvent de l’énergie 24/24 ».
« Les Facility Managers n’ont jamais de temps à consacrer à la durabilité ; c’est pourquoi il doivent de préférence privilégier les meilleures occasions qui se présentent à eux », conseille Dean Stanberry. « Mais le top management doit aussi percevoir la durabilité comme une opportunité, sinon cela ne marchera pas ».
La durabilité au service de l’image de l’entreprise
Juliana Beauvais est Research Manager chez IDC, une entreprise qui fournit des informations et des analyses dans le domaine de la technologie de gestion des actifs, axée sur le Facility Management. Elle a fait référence au sujet des « déchets », en tant que préoccupation relativement simple à traiter au sein de l’ESG. « On a besoin de données pour déterminer les objectifs, et le Facility Management se situe à ce titre à la source. Toutes les données relatives à la durabilité doivent être évaluées, et on a pour ce faire besoin en interne de l’expertise nécessaire. La durabilité va progressivement être déterminante pour l’image de l’entreprise, en direction tant du monde extérieur que des collaborateurs ».
(à suivre)
« Les bâtiments sont responsables de 39% de la consommation d’énergie mondiale, et par conséquent, d’une grande part des émissions de CO2 », poursuit Dean Stanberry. Ce dernier possède plus de 20 ans d’expérience dans le Facility Manegement et la gestion du portefeuille Real Estate. Il est en ce moment second vice-président de l’IFMA Global Board of Directors et membre de l’U.S. Green Building Council. « L’impact des bâtiments sur la durabilité a de nombreuses facettes. La construction en elle-même peut déjà faire une différence considérable, parce que la production de béton et d’acier s’accompagne d’émissions de CO2. C’est toutefois la phase d’utilisation du bâtiment qui a le plus gros impact environnemental, non seulement en raison de la consommation d’énergie, mais aussi d’eau… ».
Le Facility Management et le Real Estate doivent embrasser plus de technologies, utiliser et comprendre des données. A partir de là, il faut réfléchir à la source, à la fiabilité et à la précision de ces données. Il n’y a pas que le volume des données qui compte ; la qualité de celles-ci est également déterminante dans la prise des bonnes décisions. Il n’est pas rare que l’on se demande d’où doit provenir le budget nécessaire à la durabilisation. Une réponse peut être trouvée dans l’amélioration de l’efficacité de l’exploitation. « Dans le bureaux, le plus grand potentiel d’économies en termes d’émissions de CO2 se situe dans encore et toujours dans les techniques HVAC et l’éclairage », explique Dean Stanberry. « Les entreprises de production doivent surtout analyser leurs processus, qui consomment souvent de l’énergie 24/24 ».
« Les Facility Managers n’ont jamais de temps à consacrer à la durabilité ; c’est pourquoi il doivent de préférence privilégier les meilleures occasions qui se présentent à eux », conseille Dean Stanberry. « Mais le top management doit aussi percevoir la durabilité comme une opportunité, sinon cela ne marchera pas ».
La durabilité au service de l’image de l’entreprise
Juliana Beauvais est Research Manager chez IDC, une entreprise qui fournit des informations et des analyses dans le domaine de la technologie de gestion des actifs, axée sur le Facility Management. Elle a fait référence au sujet des « déchets », en tant que préoccupation relativement simple à traiter au sein de l’ESG. « On a besoin de données pour déterminer les objectifs, et le Facility Management se situe à ce titre à la source. Toutes les données relatives à la durabilité doivent être évaluées, et on a pour ce faire besoin en interne de l’expertise nécessaire. La durabilité va progressivement être déterminante pour l’image de l’entreprise, en direction tant du monde extérieur que des collaborateurs ».
(à suivre)