Plus de 50 % s'attendent à un employeur durable

L'enquête sur le climat 2022-2023 réalisée par la Banque européenne d'investissement (BEI) montre qu'en moyenne, 62 % des candidats européens à l'emploi considèrent qu'il est important que leur futur employeur accorde la priorité à la durabilité. Cela s'applique à l'ensemble du spectre politique et à tous les niveaux de revenu. La Banque européenne d'investissement est l'institution de prêt à long terme de l'Union européenne. Les actionnaires de la BEI sont les États membres de l'UE. La BEI organise annuellement une enquête sur le climat. Lors de la dernière édition, 28 000 personnes de 30 pays européens ont participé à l'enquête.

Aux Pays-Bas, 69 % des personnes âgées de 20 à 29 ans déclarent considérer l'impact de leur employeur sur le climat comme un facteur important dans leur recherche d'emploi. En Belgique, la même tranche d'âge est encore plus sensible à la durabilité, puisque 73 % d'entre eux indiquent qu'il s'agit d'un facteur déterminant dans le choix de leur employeur. Au niveau européen, ce chiffre atteint 76 % et, en Allemagne, plus de 4 sur 5 (81 %).
Dans toutes les tranches d'âge, 55 % des Néerlandais interrogés déclarent qu'il est important que leurs futurs employeurs accordent la priorité à la durabilité. 69% des Néerlandais sont également convaincus que leur propre comportement peut faire la différence dans la lutte contre l'urgence climatique.
La moyenne européenne est de 62 %. En Belgique, c'est 52% et en Allemagne 56%. 62 % des participants belges à l'enquête pensent que leur propre comportement peut faire la différence dans la lutte contre l'urgence climatique. En Allemagne, cette conviction est même partagée par 75% des participants.
Les femmes (73%) croient plus que les hommes (64%) à l'impact qu'elles peuvent avoir sur la crise climatique.

Le gouvernement est demandé
Les moins de 30 ans pensent que c'est au gouvernement d'encourager les changements de comportement individuels et sont favorables à des mesures gouvernementales plus strictes pour modifier le comportement des gens et les inciter à lutter contre le changement climatique (65 % en Belgique, 69 % en Allemagne et 55 % aux Pays-Bas). Parmi les plus de 40 ans, seuls 46 % sont enthousiastes face à de telles mesures.
Kris Peeters, vice-président de la BEI : « Les résultats de l'enquête de la BEI sur le climat montrent que de nombreuses personnes sont prêtes à participer à la lutte contre le changement climatique à un niveau individuel et sont conscientes de l'impact climatique de leur travail et de leur futur employeur. En tant que banque européenne pour le climat, nous nous félicitons de cet engagement. Notre mission consiste à donner aux citoyens les moyens de lutter contre la crise climatique. Pour ce faire, nous finançons des services verts, tels que les transports durables, les énergies renouvelables et les bâtiments à haut rendement énergétique ».