Autocontrôle des heures de travail
SD Worx note que 6 Belges sur 10 font le suivi de leurs heures de travail, ce qui est le plus petit nombre à l'exception de la France. En moyenne en Europe, 69 % des travailleurs suivent consciemment leurs heures de travail. Les leaders sont la Suède (79%) et l'Allemagne (81%). Les Italiens suivent également de très près le nombre d'heures qu'ils travaillent, à 76 %. Les Français le font le moins avec 46%.
Un enregistrement efficace
En Belgique, 48% des entreprises utilisent un système d'enregistrement du temps de travail. La moyenne en Europe est de 55% des travailleurs qui utilisent un système d'enregistrement de leur temps. En particulier en Espagne (67%) et en Norvège (66%), en Allemagne (63%), en Suède (63%) et en Finlande (60%), il est courant que les travailleurs suivent leurs heures de travail via un logiciel. Aux Pays-Bas (44%), en France (41%) et au Royaume-Uni (46%), ce pourcentage est remarquablement plus bas.
L'effet de l'enregistrement du temps de travail sur l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée est plutôt positif : la proportion de personnes favorables (47%) est plus élevée en Belgique que celle des personnes défavorables (16%). C'est en Finlande et en France que les scores sont les plus bas, mais même dans ces pays, il y a plus de personnes positives (35% et 40% respectivement) que négatives (22% et 21% respectivement). Aux Pays-Bas, en Allemagne et en Norvège notamment, les travailleurs sont plus nombreux à penser que l'enregistrement a un impact positif sur l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée.
En Belgique, environ une entreprise sur cinq (18%) investit déjà dans des applications RH qui permettent aux salariés et aux managers de saisir et de gérer eux-mêmes leurs données. Ainsi, les employés contribuent à la planification du personnel basée sur des données. Les domaines d'application les plus populaires en Belgique sont principalement : les demandes d'absences (48%), l'enregistrement des heures de travail (41%), les demandes d'aperçu des salaires (35%) et la soumission des dépenses (32%).
Grâce aux outils dits de "libre-service pour les employés" (ESS), la saisie des données n'est plus seulement une tâche du département des ressources humaines, mais devient une responsabilité partagée, assumée par l'ensemble de l'entreprise.
"Libre-service pour les employés" (ESS)
Les employeurs qui investissent dans des outils self-service (ESS) pour les travailleurs font d'une pierre deux coups : ils augmentent la transparence pour tous les employés, avec un effet positif sur l'équilibre entre vie professionnelle et privée, et ils obtiennent une image en temps réel pour la planification du personnel.
Bruce Fecheyr-Lippens, Chief People Officer chez SD Worx, conclut : « Cela permet également aux employés de faire des choix plus conscients et d'optimiser la gestion de leur temps. Les technologies intelligentes permettent de gagner en efficacité, en efficacité et en productivité. Pour les entreprises, il est intéressant de savoir quels outils permettent aux salariés de gérer leurs propres données et leur planification. De nombreuses applications ESS traitent leurs données en temps réel, fournissant ainsi une image précise de la réalité à tout moment. L'aspect libre-service permet de saisir plus rapidement les données dans le système. Pour le personnel et la planification du travail, c'est crucial ».