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La problématique de la mobilité, une bombe à retardement pour les entreprises
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Alex Van Breedam, CEO de Tri-Vizor |
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Nulle part dans le monde, le commun des mortels ne passe autant de temps dans les files qu’en Belgique ! Anvers et Bruxelles sont dans le top 5 mondial des villes les plus encombrées. Mardi, jeudi et vendredi midi, jours d’embouteillage structurels, virent systématiquement au rouge. Les files semblent s’allonger semaine après semaine et nous nous sentons dès lors obligés de partir toujours plus tôt au travail.
Les employeurs ressentent l’influence négative sur le bon fonctionnement de leur entreprise, sur l’engagement de jeunes talents pour leur avenir. Les travailleurs en ont assez du stress lié à la mobilité, cherchent du travail plus près de chez eux et/ou sont même prêts à réduire leur salaire pour davantage de confort de mobilité.
Selon le « Traffic Scorecard » annuel de la société américaine Inrix, leader de marché international dans l’information trafic en temps réel, le conducteur subit en moyenne, pour toute la Belgique, 59,7 heures de file, soit une bien triste 1re place européenne. Dans notre capitale, les conducteurs ont passé l’an passé, en moyenne, 74 h dans les embouteillages et 64 h à Anvers. Selon TomTom, Bruxelles atteint un niveau de congestion moyen de 33 % tandis que celui d’Anvers est de 28 %. Mais même Liège affiche déjà un niveau de congestion moyen de 17 %. Et cette tendance se renforce.
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30/08/2016
Mobility Management
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