|
L’audit sécurité: pas un luxe superflu
|
|
Kirsten Van der Hasselt, sales & security scans Trigion
|
|
En 2016, il y a eu en moyenne, chaque jour, 53 cambriolages dans les entreprises, les institutions publiques et les organismes gouvernementaux. Dans le secteur de la vente au détail, 29% des vols ont lieu par le personnel. Ces quelques chiffres font réfléchir à juste titre les gérants d’exploitations ou les Facility Managers. La sécurité est plus que jamais un sujet d’actualité. Dans quelle mesure votre entreprise est-elle armée contre les visiteurs indésirables ou le vol en interne ? Un audit de sécurité peut apporter des éclaircissements. Kirsten Van der Hasselt de Trigion, une filiale de Facilicom, nous explique cela.
Le temps où les solutions simples suffisaient à repousser les visiteurs indésirables comme une barrière d’accès, un agent costaud de la sécurité voire du fil barbelé ou un dispositif de dissuasion, est révolu. Aujourd’hui, garantir la sécurité est devenu plus complexe. « Un drone permet de voir par-dessus les murs » explique Kirsten Van der Hasselt, responsable des conseils en sécurité chez Trigion. « Des petites histoires bien tournées suffisent parfois à gagner la confiance des gardes et à passer ainsi le tourniquet sans badge. En d’autres termes : les individus qui ont des intentions criminelles sont plus créatifs qu’on ne le pense. Un test rapide permet parfois de voir jusqu’à quel point votre entreprise est sécurisée et comment il est facile ou difficile de pénétrer dans le local d’archives ou des serveurs, notamment. »
Zones oubliées
Parfois, le danger se cache dans des coins. « Chez les collaborateurs, la conscientisation de la sécurité est parfois insuffisante : ils laissent trainer des objets de valeur ou des documents sur le bureau, ne se posent pas de question lorsque des visages inconnus se promènent dans le département ou laissent entrer des visiteurs, sans doute avec les meilleures intentions. Et il y a d’autres facteurs de risque comme les sorties ou les escaliers de secours pas ou peu sécurisés, les portes sécurisées qui restent ouvertes ou l’environnement. Quand on se trouve à proximité de prisons, de gares, d’ambassades ou d’installations de gaz naturel, on peut être confronté à des dégâts collatéraux en cas d’attaques ou autres calamités, par exemple. »
|
22/02/2018
Sécurité & sureté
|